© Acomar Bouches-du-Rhône DR Quand
il s'est engagé dans la Marine nationale en 1960,
Philippe Chovet n'avait en poche que ses vingt ans et son
certificat d'études. Le monde de la marine ne l'a
jamais lassé : en vingt-six ans de service, il a pu
accomplir toutes sortes de missions ; il commence comme
radiotélégraphiste a l'État-major de la
Flottille des Escorteurs Rapides - EM ALFER, (il ne doit
alors jamais quitter l'amiral dont il est le chiffreur !),
travaille au Secrétariat Général de la
Défense Nationale à Paris (SGDN), part trois
ans pour Saïgon au Consulat Général de
France, rentre à Toulon, passe deux ans à la
Préfecture Maritime
on se perdrait à
tout énumérer. Ce que Philippe Chovet se
plaît à souligner, c'est que sa carrière
a commencé et s'est achevée à
Marseille, alors qu'il est devenu Maître
Principal. Ce
n'est pas pour autant qu'il tourne le dos à la mer :
quand il quitte "l'active" en 1985, il repart pour quinze
ans de réserve. Enfin, après ses 60 ans, il
adhère à l'ACOMAR, pour finir président
de la section. Quel est le rôle de cette fameuse
association ? L'ACOMAR L'Association
Centrale d'Officiers mariniers de Marins de Réserve
regroupe des réservistes opérationnels,
d'anciens marins de la Marine Nationale, Officiers
Mariniers, quartiers-maîtres et Marins ainsi que
nombre de sympathisants. L'ACOMAR
regroupe aujourd'hui 28 sections et
délégations départementales
réparties à travers tout le territoire
français. L'association a été
fondée en 1932 par Roger-Paul Courtheoux à
l'initiative du Commandant Ducuing. Elle prend à
cur d'entretenir les relations entre la Nation, la
Marine nationale et les forces armées. Elle apporte
aussi son soutien à l'action de la Marine et à
la participation à l'encadrement et l'animation de la
préparation militaire marine et des jeunes gens
futurs réservistes. Faire
connaître aux jeunes la carrière de la Marine
nationale Pour
Philippe Chovet, il est très important que l'ACOMAR
soit présente pour faire découvrir aux jeunes
les possibilités de carrière au sein de la
Marine nationale, souvent trop peu connues : "Aux forums
des associations ou lors de conférences dans les
collèges et les lycées, les jeunes nous posent
beaucoup de questions, parfois très concrètes,
et parfois plus profondes." Le métier des
armes est un engagement particulier, mais qui parle
encore. L'importance
de commémorer le 8 mai Cette
année, crise sanitaire oblige, le préfet a
dû restreindre le nombre de participants des
associations. Mais Philippe Chovet ne sera pas privé
de commémoration : il a été
convié par le maire de secteur du 13ème et
14ème arrondissement de Marseille, pour
déposer une gerbe au Monument aux Morts du
cimetière du Canet. Pourquoi
est-il si important de commémorer le 8 mai encore
aujourd'hui ? Pour Philippe Chovet, la réponse
paraît évidente : "Commémorer la fin
d'un conflit qui a fait des centaines de millions de morts,
commémorer la part de victoire qu'a eue la France,
commémorer la date de la victoire et de la
liberté, c'est la moindre des choses." Une
magnifique conclusion de la part d'un ancien "col
bleu".
Jeanne RIVIERE Journaliste au journal numérique " Le Méridional.com " Édition du 8 mai 2021 |
|||
Le site mutualisé de l'ACOMAR est principalement destiné aux membres de l'association. SOS webmestre |