Notre association

A

Lettres de noblesse

S'UNIR POUR SERVIR

Informations Marine

Macaro OM

puce CHRONOLOGIE DU MÉRITE

L'ACOMAR a été fondée, le 14 avril 1932 sous l'appellation originelle de "L'Amicale Centrale des Officiers Mariniers de Réserve", par Monsieur Roger-Paul COURTHÉOUX son président fondateur.
Elle avait établie, dès les premiers instants, son premier siège (provisoire) dans les bureaux commerciaux du
Commandant DUCUING au 35 rue de Liège à Paris.

En 1947, l'Amiral COLLINET fut chargé de réorganiser l'entraînement des réserves. Il fut heureux de l'aide efficace que lui apporta spontanément l'ACOMAR renaissante, ce que fut depuis lors, la marche ascendante de notre association.

En 1952, l'A.C.O.M.A.R. se voyait attribué un témoignage de satisfaction du Secrétaire d'État de la Marine Jacques GAVINI.

05/02/1952

05/02/1952

En 1955 l'A.C.O.M.A.R. reçoit la médaille d'or du mérite civique.

En 1968 le Président fondateur COURTHEOUX offre la coupe « Valeur et Discipline » destinée à récompenser l'activité et l'obédience des sections de Province.

En 1971 l'A.C.O.M.A.R. participe à l'encadrement des premiers Centres de Préparation Militaire Marine (P.M.M.).

En 1975 l'A.C.O.M.A.R. participe avec le Ministre de la Défense et son Secrétaire d'État à la création du statut des Officiers et Officiers Mariniers de Réserve.

En 1979 création de la Commission des réserves de l'A.C.O.M.A.R.

Année 1982, cinquantenaire de l'A.C.O.M.A.R. Le Président Honoraire Alix ROI offre la coupe de "L'Amitié".

Macaro OM

puce L’OFFICIER MARINIER
(Extrait du bulletin de liaison Acomar n° 219)

L’appellation d’officier marinier, dans les textes officiels, remonte au moins à Colbert qui l’utilise dans son "ordonnance sur la Marine". Mais la fonction existait déjà sous le nom d’officier-matelot, lorsque Richelieu publia son "règlement sur la mer".


A cette époque, les officiers mariniers, héritiers des officiers-matelots, étaient des hommes de mer (mariniers) pourvus d’un "office", autrement dit d’une charge. C’est là l’une des origines les plus vraisemblables du terme et en même temps une image fidèle de la réalité. Les fonctions dont ils étaient investis sont celles qui se rapportent directement à la conduite du navire et de son équipage. Au XVIIe et au début du XVIIIe siècle, les officiers proprement dits ou officiersmajors n’étaient pas des marins.

Représentants du roi et chefs militaires, ils détenaient à bord le droit de justice et conduisaient les hommes au combat. A l’exception de quelques fonctions particulières comme celles de chirurgien ou d’écrivain, toutes les autres tâches étaient confiées aux officiers mariniers, qui, notamment, proféraient les commandements de manœuvre auxquels les officiers donnaient seulement l’appui de leur présence et de leur autorité.

Sur cette compétence se fondait une grande autorité de fait, à tel point que le capitaine ne pouvait appareiller qu’avec l’accord du "maître", lequel assurait la conduite des hommes qu’il avait recrutés. Ainsi, l’organisation du bâtiment comportait-elle, comme toujours à la mer, une fonction bien précise pour chacun, attestée par un titre : Maître de haches ou Maître charpentier, Maître canonnier, Maître trévier (chargé des voiles), Maître calfateur (veillant sur l’étanchéité de la coque).

L’importance du rôle des officiers mariniers, alors seuls professionnels de la mer, apparut à Colbert avec une telle force qu’il prit le parti d’en "entretenir" un certain nombre, c'est-à-dire de leur verser leur solde, même à terre. Disposition très courageuse de la part du Secrétaire d’État à la Marine, une telle mesure prend une valeur particulière sous la plume du Contrôleur général des Finances.

Hier seigneurs de la navigation et de la manœuvre, maniant les astrolabes et les arbalestres, régnant sur les huniers et les perroquets, les officiers mariniers sont aujourd’hui devenus maîtres mécaniciens, radio, missiliers ou électroniciens, entourés des outils de leur temps : oscilloscopes, calculateurs et ordinateurs.

Mais le changement n’est qu’apparent ou plutôt ne porte pas sur l’essentiel. Si, en effet, les officiers ont assez vite appris à naviguer et à manœuvrer et sont aujourd’hui de véritables hommes de mer, les officiers mariniers ont conservé leur caractéristique originelle qui est leur "office", en même temps d’ailleurs que leurs appellations traditionnelles, parfois inchangées depuis plus de trois siècles, comme celle de maître canonnier qui n’a disparu que très récemment. Bien qu’ils soient la plupart du temps placés sous les ordres d’un officier chef de service, ils conservent néanmoins vis-à-vis de celui-ci des attributions complémentaires que traduit bien l’appellation de "maître adjoint". Leur devoirs, comme autrefois, s’appliquent au personnel et au matériel.

Les responsabilités vis-à-vis des hommes sont de deux sortes, parfois confiées à des officiers mariniers différents : "le maître adjoint" veille sur le degré de préparation à l'action du personnel qu’il a sous ses ordres et organise son entraînement de spécialité, tandis que "l’adjudant de compagnie" suit la situation militaire et administrative des hommes qui lui sont confiés : c’est à lui que le matelot vient demander une permission, un effet d’habillement ou des indications sur ses perspectives de carrière. C’est dans le domaine du matériel que l’officier marinier d’aujourd’hui est le plus fidèle héritier des "officiers-matelots" de Richelieu. Autrefois experts dans l’art de conduire et manœuvrer le navire, ils sont maintenant capables de remettre en état les armes et les équipements de plus en plus complexes que porte un bâtiment de guerre ou un aéronef moderne. En outre, ils sont détenteurs dépositaires de la plus grande partie du matériel dont la comptabilité, tenue jadis sur un registre appelé "mémorial", est aujourd’hui largement automatisée.

Pour assurer cette responsabilité, les officiers mariniers devront, tout au long de leur carrière, suivre des cours et stages correspondant à leur spécialité. Ainsi "recyclé" et "modernisé" régulièrement, l’officier marinier deviendra le spécialiste chargé d’entretenir le matériel dont les unités ne peuvent plus se passer. La compétence et l’expérience acquises par les officiers mariniers les conduisent assez naturellement et encore une fois, comme au temps de Colbert, à remplir des fonctions d’officiers, notamment celles de chef de service (officier de quart ou officier de garde). Ces mêmes qualités permettent aux meilleurs de ceux qui appartiennent aux spécialités de passerelle de commander à la mer, aujourd’hui comme hier, récompense et consécration suprêmes.

Ainsi, tout porte à penser que depuis plus de trois siècles que la Marine est une institution, la Maistrance a conservé ses qualités et caractéristiques essentielles : grande compétence technique et qualités morales. Cette continuité ne doit pas étonner. Car la mer impose ses lois à ceux qui l’affronte : d’abord la place est comptée, le superflu est vite rejeté, comme un organisme rejette une greffe qui ne lui convient pas et il en va des hommes comme des choses : chacun à sa place, chacun à sa tâche. Ensuite un bâtiment est une communauté et plus précisément au combat, une équipe où chacun est solidaire des autres, qu’il le veuille ou non. On dit que la mer est exigeante. C’est vrai et c’est pourquoi elle attire les hommes de qualité qui ont l’idéal au front et du cœur au ventre et elle trempe leur caractère.

L’officier marinier est un homme qui a su faire des lois de la mer ses propres lois, parce qu’il faut les accepter ou disparaître. L’esprit d’équipe, dont la discipline permet l’efficacité, la conscience aiguë de la solidarité, sans laquelle tout navire est condamné et qui implique de façon évidente le dévouement à la communauté, se résumant en un sens profond des responsabilités. La compétence technique acquise en école et mûrie par l’expérience et le caractère forgé par la mer, la maistrance restera ce qu’elle a toujours été : un élément déterminant de l’efficacité de toute marine.



AUTRE TEXTE SUR L'OFFICIER MARINIER

L'origine de l'appellation "Officier marinier" est certainement très ancienne. Selon JAL, dont le glossaire maritime fait encore autorité, ce nom aurait été donné fin XVIème ou début XVIIème siècle aux maîtres, contre-maîtres et quartier-maîtres de chacun des services particuliers, comme la manœuvre, la timonerie, le charpentage, l'artillerie, etc.…

Cette appellation apparaît au moins dans l'édition de 1643 de l'hydrographie du Père Fournier, livre III, chapitre XLVIII sous la rubrique "Ordre qu'on tient en Hollande". Les officiers mariniers sont rangés après le capitaine, le lieutenant, l'enseigne, le chirurgien et l'aumônier et reçoivent pour solde et nourriture 30 livres par mois, tandis que les soldats matelots, placés à leur suite dans la hiérarchie ne perçoivent que 21 livres.

Dans une lettre du 21 juillet 1662, Colbert emploie le terme "marinier" mais le contexte ne laisse subsister aucun doute sur le sens qu'il convient de lui donner : "l'Ordonnance que Monsieur le Vice-Amiral et vous avez rendus pour le payement des officiers, mariniers, matelots et soldats…mais c'est que les mariniers et matelots ne s'en aillent pas mal satisfaits…"

C'est également le terme "marinier" qui apparaît dans une Ordonnance du 20 février 1667 "…Déclaration de sa Majesté portant amnistie en faveur des officiers, mariniers, soldats et matelots…" mais, la même année une deuxième édition de l'Hydrographe du Père Fournier porte "Officier marinier".

Faut-il voir dans cette appellation un des nombreux emprunts de Colbert à la Marine hollandaise. Toujours est-il qu'à partir de 1670, tant dans la correspondance des Ministres que dans les textes législatifs, cette dernière appellation est de règle.

Une ordonnance du 4 mars 1670 établissant un Munitionnaire Général de la Marine nous permet de déterminer ce que l'on entend alors par "Officier marinier" : " 4) sera donné aux Officiers mariniers, à savoir : aux capitaines des matelots, pilote, maître canonniers, capitaine d'armes, etc.…" Les Officiers mariniers représentaient donc, à cette époque, une sorte de maistrance avant la lettre.

Le manuel des marins de BOURDÉ, paru en 1773, distingue les Officiers mariniers des Officiers non mariniers "Ce sont les gens préposés entre l'État-major d'un vaisseau et les matelots pour faire exécuter ce que les Officiers-majors ordonnent pour la Manœuvre, le chargement et le déchargement du navire, le gréement et autres travaux. Les Officiers mariniers de manœuvre sont tirés des matelots, parce que tous l'ont été ; ce sont les maîtres, contre-maîtres, Bosse-mans, quartiers-maîtres, patrons de chaloupe et de canots. Les Officiers mariniers de métier, ou ceux qui ont la ration d'Officiers mariniers et qu'on connaît par Officiers non mariniers, sont les charpentiers, calfats, tonneliers, armuriers, chirurgiens, voiliers, boulangers et coq".

Plusieurs hypothèses peuvent dont être émises sur l'origine de cette appellation "Officier marinier" : - Dans son glossaire des termes de marine (1960), J. LECLERE expose que les maîtres étaient appelés dans la Marine royale, les "Bas officiers" ; comme il provenait des marins des deux mots mêlés ont donné "Officier marinier" - On peut également supposer que l'Officier marinier était un marin pourvu d'un "office" entendu au sens que lui donne l'ancien régime de fonction, emploi etc.…

L'appellation "Officier marinier" est toujours en cours au XIXème siècle et s'applique au personnel de Maistrance, "On désigne sous le nom d'Officiers mariniers d'un bâtiment, d'un équipage de ligne, d'un arsenal, le personnel de la maistrance de ce bâtiment, de cet équipage ou arsenal" (Dictionnaire de Marine à voile et à Vapeur de Bonnefoux et Paris 1847).

Aux environs de 1868 se dessine une tendance à substituer à l'appellation : le Ministre réagit par une circulaire du 15 décembre en rappelant "qu'aux termes de l'article 4 du Décret organique du 5 juin 1856, les Premiers-Maîtres, Maîtres et 2ème Maîtres de toutes professions et spécialités, sont compris sous la désignation générique d'Officiers mariniers et de veiller à ce que les indications prescrites par l'article précité et qui sont seules réglementaires pour les équipages de la Flotte, soient suivies à l'avenir".

Extrait de "L'Officier Marinier" n°278 de septembre - octobre 2004.

L'ACOMAR PARTENAIRE DE LA RÉSERVE CITOYENNE

fr


Arrêté du 30 janvier 2008

JORF n° 0112 du 14 mai 2011 - page 8385

Partenaire de la réserve citoyenne

L'ACOMAR MEMBRE DE LA COMMISSION ARMÉE JEUNESSE

fr


COMMISSION ARMÉE JEUNESSE

Prix Armées Jeunesse 2016


Haut de page